Thèse sur le Diktyocène

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La thèse fondamentale de l'architectonie ALFA[1] sur laquelle reposent les réflexions de ce site est celle de l'émergence d'un diktyocène (l'en-réseau comme principale force de changement sur Terre) noologique, poursuivant l'anthropocène (lorsque cette force était l'homme).

Dans ce contexte son propos est d'explorer, commenter et accompagner la capacitation numérique individuelle et l'appropriation agorique au sein des dixèmies glocales.


diktyocène 
époque noologique en émergence où l'architectonie de la pensée repose sur l'appréhension des dixèmes (de diktyos "réseau", "en-réseau" ouverts), au-delà des agorèmes (d'agora communautaire, ou plus précisément de "agorie humaine" telle que comprise par Jean Baechler) et des systèmes tels qu'étudiés par Von Bertalanffy et approchés dans leurs complexités par Le Moigne et Morin.
L'on peut considérer que le diktyocène succède à un nomocène où les lois de la nature, de la science et de l'homme se sont linéairement/mathématiquement exprimées [2], et un sophocène où l'intérêt principal était donné à la sagesse. Un archeocène premier et un théocène et un ethocène transcendants semblent accompagner le mnème (acquis quadridimensionnel) noologique humain[3].



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  1. Architectonie Libre/Free Architectony : modèle de référence autonormatif étudié par le LERDA sous licence DECLIC
  2. achevé par le théorème d'incomplétude de Gödel (1931).
  3. les apports scientifique peuvent être ontologiques (introduction de composants nouveaux) ou "légalistes" (on nomologiques) (introdiction de lois nouvelles, ajustement de lois existantes) : dans les deux cas des concepts nouveaux seront le plus souvent mis en oeuvre qui requierent leur terminologie propre, et qui sera souvent polynyme en raison de la réduction progressive de la diversité des considérations à des paradigmes communs. Ceci appelle donc à une ontodiktyologie (réseau d'ontologies) terminologique transdisciplinaire (projet Diktya).